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date de publication: lundi 12 juillet 2021

il ne sufft pas d'entendre la musique,
il faut encore la voir

Igor STRAVINSKY


Pina BAUSCH - le sacre du printemps 1975
Les corps s'entrechoquent, se tordent, luttent puis s'unissent, le tout porté par la musique prenante de Stravinsky. Ce n'est plus de la danse, mais une transe. La version de Pina Bausch est sobre: Un sol nu, ou rien ne semble pousser, et qui justifie une victime expiatoire offerte aux dieux du printemps. Puis il y a les costumes des femmes, robes blanches peu à peu souillées par la terre comme le serait des âmes et le costume rouge d’Élue, symbolisant le sang, ce sang qui coulera une fois cette dernière désignée et sacrifiée. Les mouvements en groupe sont les plus impressionnants, les danseuses semblent fondre comme des oiseaux sur la scène et parviennent à occuper tout l'espace.
En 1913 date de sa sortie, le ballet de Stravinsky fait scandale. 100 ans plus tard, ce ballet demeure l'un des plus dansés et chorégraphiés. Béjart, Preljocaj, Gallotta

Illustration musicale: Igor STRAVINSKY - le sacre du printemps
Le Sacre du printemps évoque un rite païen russe : celui du sacrifice à l'orée du printemps d'une jeune fille, l’Élue. Il y a deux parties. Tout d'abord la danse des jeunes filles, un moment de quasi insouciance, puis avec l'arrivée des hommes commence le second tableau : le choix de l’Élue et le sacrifice.